Foire aux questions

Tout le monde. Sans distinction d’âge, d’appartenance ethnique, religieuse ou culturelle, ni de situation sociale. Cependant, certains centres, selon leur implantation, sont parfois amenés à considérer certains groupes comme prioritaires, parce que plus fragiles, plus démunis, plus menacés : familles monoparentales, personnes âgées, adolescents ou jeunes en difficulté, personnes au chômage ou en situation de migration. Mais les centres sociaux refusent fortement de devenir des ghettos pour publics en difficulté. On y parle d’abord épanouissement, promotion, citoyenneté.

De tout. Et cela dépend surtout des caractéristiques de son territoire et des aspirations et initiatives des habitants. Depuis le groupe de scrabble, jusqu’à l’atelier d’insertion qui a généré plusieurs emplois, en passant par les femmes-relais, l’atelier théâtre ou vidéo, l’alphabétisation, les cours de cuisine, l’accès au multimédia, le centre de loisirs sans hébergement, le foyer des jeunes, un atelier de création-couture, un service de proximité, une halte-garderie, la rédaction du journal du quartier, etc.

Ouvert à toute attente et à toute proposition des habitants, le Centre social répond en priorité aux nécessités de la vie quotidienne qui peuvent être prises en charge dans le cadre du voisinage. Il est un des lieux traditionnels d’intervention des travailleurs sociaux. Dans son champ d’action, on trouve aussi les loisirs, le développement culturel, car ces activités correspondent à des besoins d’épanouissement personnel et dont l’accès doit être permis à tous, quel que soit ses moyens.

Un centre social, c’est une équipe, composée de bénévoles et de professionnels salariés, qui le fait tourner. Cette coopération bénévoles – salariés est au cœur même du projet. Ses bénévoles sont des habitants du quartier, venant au centre social et devenus acteurs de son fonctionnement et/ou de sa gestion. Chaque centre social associatif est géré par un conseil d’administration dont la majorité des membres sont des habitants du quartier. Pour qu’il y ait centre social, il est donc indispensable que les habitants soient plus que de simples clients de services ou d’activités conçus, décidés, animés ou gérés par d’autres. Par ailleurs, chaque centre social fonctionne sur un principe dit « d’animation globale ». C’est l’animation globale qui donne à la polyvalence du centre tout son sens, sa vraie dimension. Elle se caractérise par la prise en compte de l’ensemble de la problématique sociale locale. Grâce à elle, le centre social est beaucoup plus qu’une simple juxtaposition de services, d’activités, d’actions. Plus qu’un fil conducteur, cette animation globale garantit le projet de développement et la démarche participative.

À Paris, tous les centres sociaux adhérents de la fédération sont en gestion associative. Ce sont donc les habitant-e-s qui gèrent ces structures.  Il existe 6 centres sociaux en gestion directe CAF et 5 centres associatifs hors réseau.

Le financement des centres provient principalement de fonds publics mais aussi de la participation financière des adhérents et de certaines prestations payantes. Les centres sociaux et socioculturels parisiens fédérés affirment leur volonté d’être des acteurs à part entière du développement social, en tant que partenaires et non opérateurs des politiques publiques.

Les principaux financeurs à Paris sont:

– La Caisses d’Allocations Familiales de Paris, qui accorde un agrément ouvrant droit à des prestations de service de la CNAF. La CAF mène une politique d’animation de la vie sociale et de l’animation famille sur son territoire, en intervenant en soutien auprès des associations locales.

– La Ville de Paris, cumule des attributions également dévolues traditionnellement aux Conseils Departementaux (action sociale, protection de l’enfance…).  Celle-ci soutien les centre sociaux parisiens par une dotation à l’animation globale, via la direction des solidarités, mais également via d’autres directions (Politique de la Ville, Seniors, Démocratie et citoyenneté, Jeunesse etc.) en soutien de projets spécifiques..

– Les services déconcentrés de l’Etat Jeunesse et Sport (via le FONJEP principalement), Emploi et Formation Professionnelle (sur des actions d’insertion ou de retour à l’emploi), Action Sanitaire et Sociale (sur des actions d’accompagnement social), Action Culturelle participent de même aux financements des activités des centres et parfois aussi à la fonction pilotage.

Pour qu’un centre social puisse adhérer à notre fédération, il doit recevoir l’avis favorable de la commission “Adhésion-Reconnaissance” qui étudie l’adéquation du projet du centre à la charte nationale des centres sociaux et socioculturels et veille particulièrement au respect d’une bonne gouvernance associative, à la dignité de chacun, à la démocratie interne.

23 rue Mathis, 75019 - Paris

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